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Le 15 janvier 2013
Un sénateur à la défense des plaisanciers du canal Rideau
OTTAWA – Aujourd’hui, l’honorable Jim Munson, sénateur pour Ottawa / Canal Rideau, a rejeté le plan du gouvernement conservateur d’imposer des tarifs plus élevés aux plaisanciers qui empruntent le canal Rideau. Si elle est mise en œuvre, la proposition augmentera de façon importante les droits que devra payer toute personne ayant accès aux voies navigables. « C’est absurde », affirme le sénateur Munson. « Des droits plus élevés risquent davantage d’asséner un coup fatal au canal que d’assurer sa viabilité à long terme, comme le prétend le gouvernement. »
En fin de journée vendredi, Parcs Canada a affiché sur son site Web les nouveaux droits d’éclusage proposés. Actuellement, les plaisanciers ont accès au canal Rideau et peuvent se servir des écluses pour une période déterminée. Les laissez-passer sont pour une durée variable, allant d’une journée à toute une saison. Cette façon de faire serait remplacée par un système exigeant des plaisanciers qu’ils remettent de deux à quatre billets chaque fois qu’ils passent par une écluse. Le coût des billets dépendrait de la taille et du type d’embarcation. La nouvelle structure aurait pour effet de tripler, au moins, les coûts pour de nombreux propriétaires de bateaux à moteur, et de les doubler pour toute personne qui souhaite pagayer le canal en canot ou en kayak.
« Rien n’est gratuit, mais cette proposition est scandaleuse », poursuit le sénateur Munson. « Cela aura un effet désastreux sur la région. » Des gens d’affaires de Kingston à Ottawa ont carrément rejeté la proposition. Plusieurs prédisent un déclin marqué de l’achalandage du canal, certains estimant que la circulation pourrait être réduite par autant que 75 %. Si de telles estimations s’avèrent justes, le gagne-pain de milliers de personnes qui font affaire le long du canal pourrait être menacé.
Le canal Rideau a été construit en réponse à la guerre de 1812, dont le bicentenaire a été célébré l’an dernier par le gouvernement conservateur qui a payé le gros prix pour une campagne publicitaire.
« Si le gouvernement a des craintes quant à la viabilité du canal Rideau », précise le sénateur Munson, « alors plutôt que de dépenser des millions de dollars en publicités télévisuelles sur la guerre de 1812, il aurait dû investir dans les voies navigables pour démontrer son engagement envers ce site patrimonial mondial de l’UNESCO, lequel continue de fonctionner comme si de rien n’était depuis presque deux siècles ».
Renseignements :
L’honorable Jim Munson, sénateur
munsoj@sen.parl.gc.ca
613-995-1870